Les cadrans analemmatiques

Les cadrans solaires analemmatiques (2:20)Informations[1]

Un cadran analemmatique se rencontre assez fréquemment dans les espaces publics. Sur un sol horizontal sont disposés des marques horaires sur une ellipse. L'ombre d'une personne - ou d'un gnomon mais plus rarement - placé sur une « ligne-calendrier » (à la bonne date !) au centre du cadran, indique l'heure solaire.

Ce type de cadran a été très populaire autour du XVIIe siècle, lorsqu'il était courant de porter une montre solaire. Afin d'éviter l'utilisation d'une boussole, beaucoup de montres solaires étaient équipées alors d'un double cadran : un cadran horizontal classique (à style polaire) et un cadran analemmatique. Lorsque les deux cadrans indiquaient la même heure, le cadran était correctement orienté et l'heure indiquée était la bonne. A noter qu'une telle montre solaire peut donc être utilisée comme une boussole !

C'est un cadran assez difficile à comprendre (son principe de conception est détaillé dans la vidéo ci-dessus) et donc d'un intérêt pédagogique plus limité que les gnomons et méridiennes, cadrans équatoriaux et polaires, cadrans muraux et horizontaux. En outre, il est d'une précision très moyenne, l'ombre d'une personne étant peu précise. Cependant il implique la personne qui s'en sert, qui devient une partie du cadran (le gnomon). Il devient donc à ce titre intéressant à installer dans un espace public, d'autant plus qu'il reste très simple à réaliser, comme nous le verrons dans la séquence 4.

Cadran analemmatique au musée d'histoire des sciences à Genève (Suisse).Informations[2]